Note: Ceci est un pré-test import. C'est à dire que ce n'est pas un test complet. Pourquoi? Parce que je ne connais pas un mot en japonais et qu'il me serait difficile de juger la complexité du scénario, la qualité des dialogues, etc...

 

Catherine est un jeu que je suis avec beaucoup d'attention depuis son annonce. D'abord je m'y suis intéressé parce qu'il s'agissait du premier jeu sur consoles HD qu'Atlus développait, et j'ai tendance à m'intéresser de près à ce qu'ils font depuis que j'ai joué à Persona 3. Je m'y suis aussi intéressé parce qu'à l'époque, on parlait d'un survival horror, un genre que j'apprécie beaucoup. Mais ce qui m'a donné envie de jouer à ce jeu, à n'importe quel prix -même celui de l'import-, c'est son coté "différent". Loin des clichés habituels que l'on se coltine dans 80% des jeux, Atlus a pris à la fois l'industrie et les joueurs à contre-pied, en proposant une histoire originale avec des thèmes rarement abordés (adultère, engagement et problèmes de couple) et un gameplay que l'on n'attendait pas (jeu de réflexion). Après avoir fini le jeu une première fois (je suis actuellement plongé dans ma deuxième partie), j'ai décidé de vous livrer mon avis sur ce qui pourrait bien être le jeu le plus original de 2011.

 

Avant de vous parler de la partie gameplay du jeu, je vais quand même vous dire quelques mots au sujet de la partie qui s'annonce comme la plus intéressante du jeu (je parle au conditionnel, dur d'avoir des certitudes quand on n'a pas tout compris): l'histoire. Un petit résumé s'impose pour ceux qui n'auraient pas tout suivi. Vincent est un homme qui a la trentaine et dont le quotidien est assez banal. Il a un job, une petite amie et passe ses soirées au Stray Sheep, un bar, avec ses quelques amis de longue date, pour discuter autour d'un verre. Mais ce qui caractérise le plus Vincent, c'est sa peur de s'engager. Vincent vit seul, chez lui, dans son petit appartement mal rangé, au lieu de vivre avec Katherine, sa petite amie qu'il connait depuis très longtemps. Alors forcément, quand cette dernière évoque le mariage et la paternité, Vincent panique. Cela le perturbe même énormément. A tel point que ce soir là, il rester plus longtemps au bar, et tenter de noyer ses inquiétudes dans l'alcool. Jusqu'à ce que cette femme arrive, et lui demande si elle peut s'asseoir à sa table. Le lendemain, il se réveille, avec la femme en question dans son lit, et c'est le début des emmerdes... Voila le pitch de base. Et il annonce la couleur concernant le reste de l'aventure. Même si je n'ai pas tout compris et que de nombreux détails ont du m'échapper, le scénario du jeu semble intéressant. Comme je vous le disais en introduction, il évoque des thèmes comme l'adultère, la peur de l'engagement et les problèmes de couple. On ne savait d'ailleurs que peu de choses sur le couple Vincent/Katherine, si ce n'est qu'ils n'avaient pas les mêmes envies au niveau de l'évolution de leur relation. J'ai découvert assez rapidement qu'en fait tout n'est pas rose dans ce couple. En fait, ils semblent même traverser une crise, et l'ambiance est assez tendue entre eux. Ca m'a donné l'impression que Katherine voulait passer à l'étape supérieure pour essayer de sauver leur couple. Et d'ailleurs je pense que cet aspect "crise du couple" est intéressant à suivre, et j'ai hate de voir comment c'est traité (quand je pourrais mettre la main sur une version US).
D'une manière générale, Catherine n'est ni un jeu sexy, ni un jeu drôle. Bien que la promotion ait été aguicheuse, le jeu est loin d'être érotique, et en fait il est à peine coquin. Le sexe dans Catherine est, pour une fois, utilisé à bon escient, sans arrières pensées, serais je tenté de dire. Concrètement, on ne verra pas un bout de sein ou une culotte juste pour faire du fan service et exciter un peu le joueur. D'ailleurs, les rapports sexuels ne sont qu'évoqués, et les rares fois où un personnage apparait nu, il y a toujours quelque chose pour "cacher" les parties sensibles. Quant aux mails coquin de Catherine, on en voit moins que lors des pubs pour les gels douche. Non, vraiment, Catherine n'est pas un jeu qui repose sur l'érotisme ou le sexe, mais alors pas du tout. Le sexe est présent parce qu'il a un sens (forcément pour parler d'adultère...), mais les développeurs n'en ont pas fait de trop, n'en ont pas rajouté inutilement, ce qui pour moi est un bon point. Et le jeu n'est pas non plus porté sur l'humour. Bien sur, il y a quelques passages marrants, mais la plupart du temps, c'est l'angoisse que l'on ressent, et j'ai trouvé ca très fort. Vincent semble vraiment perdu, pris au piège, et ca se lit tellement sur son visage. Il est comme inquiet en permanence, parfois même totalement déprimé. C'est simple, il ne me semble pas l'avoir vu rire durant le jeu, ou alors c'était un sourire forcé ou nerveux. Le ton est assez sérieux, et on sent bien que si on devait donner un genre à ce jeu, ce serait un jeu dramatique. Mais je vais m'arrêter là pour la partie histoire/personnages. N'ayant pas tout compris, je préfère attendre d'avoir joué à une version anglaise pour vous donner mon avis définitif sur ces points et mieux exprimé ce que m'a inspiré le jeu. Ce qu'il faut retenir, c'est que c'est différent de ce qu'on à l'habitude de voir dans les jeux, et que ca a l'air très intéressant.

 

Par contre, je peux vous parler de tout le reste! Commencons par le gameplay. On a dans un premier temps cru que Catherine serait un jeu d'horreur, avant de dire qu'il s'agirait d'un jeu de plateforme... et bien les deux sont faux! Catherine est un jeu d'aventure/réflexion. Le jeu se divise d'ailleurs en deux parties, bien distinctes. La journée se déroule sous la forme de cinématiques ou de scènes de dialogues. C'est là que l'histoire avance réellement. Ensuite on arrive au début de soirée, au Stray Sheep, le bar où Vincent et ses amis se rejoignent pour passer du bon temps. C'est ici qu'on est dans la partie aventure du jeu. On peut simplement discuter avec nos amis, avec d'autres clients du bar ou bien encore avec Erica la serveuse ou Master le barman. Ces discussion ont principalement trois intérêts. Le premier, tout bête, est juste de discuter. Ne comprenant pas le japonais, ca n'a pas été transcendant de mon coté, mais quand je vois les nombreux dialogues disponibles, je n'ai qu'une envie c'est de pouvoir me refaire le jeu dans une langue que je comprends! Le deuxième intérêt concerne directement notre barre de morale (un élément sur lequel je reviendrais plus tard). Je suppose qu'il s'agit de discussion en rapport avec les thèmes du jeu, et on vous demandera une réponse, parmis deux propositions, qui pourra faire pencher votre morale vers le bien ou vers le mal (pour simplifier, mais c'est un peu plus compliqué que ca). Enfin, on pourra aussi parler à des clients du bar, que l'on retrouvera dans le monde des cauchemars. Je ne suis pas sur à 100% de ce que je vais vous dire, mais si j'ai bien compris, on a la possibilité de les aider au cours du jeu, en leur parlant à la fois dans le bar et dans le monde des cauchemars. Ce sont un peu les "quêtes annexes", sauf que là, on résoud tout à l'aide de la parole.
Mais on peut faire plus que parler au Stray Sheep. On peut aussi échanger des sms avec Catherine et Katherine, on peut boire un peu (beaucoup, à la folie...), ce qui a d'ailleurs une influence sur la partie cauchemar (ca boost un peu le personnage), on peut jouer à la borne d'arcade Rapunzel (une sorte de version arcade des cauchemars, avec beaucoup de niveau et plusieurs fins!), changer la musique dans le Jukebox (à noter la présence de quelques pistes de Persona 3, Persona 4, SMT Nocturne et Digital Devil Saga), regarder les informations à la télévision ou encore aller aux toilettes pour se rincer la figure (je vous le déconseille...) ou aller s'enfermer pour matter ses sms coquins. Ca fait déjà pas mal de choses à faire. A noter que le temps passe. Il ne passe pas "normalement", mais à chaque fois qu'on effectue une action, qu'on parle à quelqu'un, cela fait avancer le temps, et certains clients partent alors que d'autres viennent. Une fois que l'on a fait tout ce qu'on avait à faire dans le bar, c'est l'heure de rentrer chez soit, se coucher. Et c'est là que le "vrai" jeu commence...

 

Passé minuit (ca me rappelle un jeu...), Vincent ferme les yeux et s'endort. Et c'est là qu'il atterit dans le monde des cauchemars. On arrive alors dans ce qui ressemble à une world map à la Super Mario Bros 3, sauf que l'on ne choisi pas nous même où on va aller. Chaque nuit nous fait traverser un stage, qui peut être composé de plusieurs niveaux. Un stage comporte toujours un niveau avec un boss de fin, à qui il faudra échapper pour se réveiller. Une fois dans les niveaux, on se rend vite compte que Catherine n'a rien d'un jeu d'horreur ou de plateforme. Il s'agit en fait d'un jeu de réflexion. Mais vraiment. Le gameplay de base est plutôt simple: on ne se sert que de deux boutons, en plus des flèches directionnelles qui servent à se déplacer. Rond permet de saisir un cube, pour le tirer vers soi ou au contraire le pousser. Carré permet quant à lui d'utiliser des objets, que l'on ramasse dans le niveau ou que l'on achète. On peut gagner de l'argent en ramassant des pièces dans les niveaux, où à la fin des niveaux où selon le temps que vous avez mis, vous gagnez plus ou moins de pièces (on en gagne aussi en grimpant vite, il y a un compteur qui grimpe pour chaque "palier" franchi, et qui retombe à zero si on met trop de temps à "enchainer" les paliers), pièces qui déterminent votre récompense (bronze, argent ou or). Il y a plusieurs types d'objets, cela va du cube que l'on peut placer pour s'aider à un objet repoussant les boss, en passant par une boisson énergétique qui permet de faire des bonds de deux cubes de hauteur. A ces touches on en ajoute encore quelques unes, comme la touche select qui permet de revenir un coup en arrière (jusqu'à 11 coups en arrière) en cas d'erreur, seulement dans le mode facile et le joystick droit qui permet de bouger la caméra car on se trouve parfois "derrière" le niveau. Malheureusement, le seul vrai défaut niveau gameplay, cette caméra est très peu pratique et mal pensée. On n'arrive jamais vraiment à bien voir vu que l'angle est limité. Dommage, mais de toute facon ca ne sert pas énormément.
Le principe de base du jeu est tout bête. Vincent commence en bas du niveau, et son but est de monter tout en haut. Le niveau est en fait composé de cubes, que l'on peut déplacer pour se créer un chemin. Il y a des règles de base: on ne peut escalader qu'un cube à la fois (deux, temporairement, si on boit une certaine boisson), on peut s'accrocher au rebord des cubes et un cube ne tient que s'il est relié à un autre cube (dans le cas contraire, il tombe). Il faut en quelque sorte créer un escalier de cube pour monter. De ce principe pourtant ultra simple naissent des casses têtes redoutables, qui nous obligent à nous creuser les méninges pour se faire un chemin vers le haut dans des configurations de cubes où l'on a l'impression que c'est impossible. Le pire, c'est que contrairement à beaucoup de jeux de réflexion, ici on n'a pas le temps de réflechir, on est sous pression. En effet, le niveau s'écroule au fil du temps, et si on s'écroule avec, c'est la fin. Il faut donc réfléchir vite et bien. Et dans les modes normal et difficile, on n'a pas le droit à l'erreur, vu qu'on ne peut pas revenir en arrière. Ajouter à cela les boss, et on obtient un casse tête géant dynamique où l'on meurt assez souvent (heureusement, on peut récupérer des vies dans les niveaux, parce que si on est Game Over, on recommence à la dernière sauvegarde).
Et si vous vous faites du soucis à propos de la possible répétitivité du jeu, soyez rassurés! Chaque stage introduit une nouveauté, de facon à ce que le jeu se renouvelle tout le temps. On a ainsi différent types de cubes: les normaux, les fragiles (qui se cassent si on marche plus d'une fois dessus), les cubes qu'on ne peut pas déplacer, ceux qui sont lourds (et donc lents) à deplacer, les cubes à pointes (qui tuent si on reste dessus), les cubes de glace (sur lesquels on glisse) et bien d'autres que je préfère vous laisser découvrir par vous même. Chacun de ces cubes apporte vraiment une nouveauté au gameplay, et change totalement notre facon d'aborder un niveau, de jouer. Et quand ils sont tous utilisés en même temps, je vous raconte pas! En plus de ca, on pourra également compter sur quelques moutons pour venir nous ennuyer durant les niveaux. Cela va du mouton inoffensif qui nous empêche de monter sur un cube à la grosse brute qui nous tranche en deux si on ne dégaine pas notre oreiller assez rapidement! Tout cela permet au gameplay de se renouveller tout au long du jeu.

 

Parlons maintenant des niveaux des boss. Ces niveaux sont les plus stressants car il faut réfléchir encore plus vite, sous peine de mourir. Plus rapides que l'effritement du niveau, les boss ont la facheuse manie de vous poursuivre et de vous rattraper rapidement. Ici, pas question de combattre, la fuite s'impose! Et ils ne vont pas vous faciliter la tache. Les boss ont pour la plupart un "pouvoir". Qu'ils inversent temporairement les directions de vos déplacement, qu'ils vous fassent tomber ou qu'ils changent la nature des cubes, ils feront tout pour vous mettre des batons dans les roues. Et pourtant, si certains en particulier m'ont posé des problèmes, j'ai trouvé qu'en contrepartie les niveaux étaient plus simples, et donc les puzzles plus faciles. Mais ca peut paraitre logique, car on doit vraiment faire vite (et même avec des puzzle faciles, ils sont à vos basques).
C'est d'ailleurs le bon moment pour évoquer la difficulté du jeu, dont vous avez surement du entendre parler. Concrètement, oui, c'est dur. Surtout au début. Le mode normal m'a bloqué immédiatement, et j'ai du recommencer en mode facile, pour apprendre les différentes mécaniques de jeu plus en douceur. Et même en mode facile, certains niveaux m'ont bien pris la tête. La difficulté ne change que le gameplay des niveaux du jeu en fait: le monde s'écroule plus rapidement, la disposition des cubes est modifiée de facon à rendre le jeu plus compliqué et on a plus de cubes "spéciaux" (genre, ceux qui vous embrochent par le dessous). Le point positif, c'est que du coup, chaque mode de difficulté est un nouveau "set" de niveaux à découvrir, et on a donc potentiellement chaque niveau en trois versions différentes. Au final, il faut surtout apprendre certains "gestes" et certaines "combinaisons" de cubes. Une fois qu'on a les bases en tête, on arrive à s'en sortir dans la majorité des situations.
Pour finir sur le gameplay, parlons du système de morale. Entre chaque niveau, on passe par un endroit calme, où se trouvent plusieurs moutons, certains étant même des personnes que l'on a croisé au Stray Sheep. Cet endroit permet de sauvegarder, de discuter avec les moutons (on peut en aider certains, d'autres nous donnent des conseils) et surtout d'aller se confesser. Pour passer au niveau suivant, il faut se confesser à un mystérieux personnage qui à chaque fois nous posera une question, qui fera pencher notre morale vers le bien ou le mal. A noter que quelques dialogues avec des choix au cours du jeu ont aussi une influence sur cette barre de morale. Quelle importance que notre barre penche d'un coté ou de l'autre me direz vous? Cela influence les réactions de Vincent lorsqu'il est avec Catherine ou Katherine. Ne comprenant pas le japonais, je ne pourrais pas vous détailler cela, mais lorsqu'on leur parle, la morale apparait à l'écran, et je pense que selon le coté vers lequel elle penche, cela change la facon dont Vincent se comporte. Ce système reste assez flou pour moi, mais je suis sur qu'il a un rôle important dans la facon dont se déroule les choses, et plus particulièrement l'histoire et ses divers embranchements.

 

Pour conclure, un mot sur les détails d'ordre technique. Le jeu est plutôt agréable à l'oeil, sans être incroyablement beau visuellement, c'est du cel-shading de qualité, et on peut déjà se prendre à rêver d'un Persona 5 exploitant le moteur de jeu de Catherine. Les musiques du jeu sont très agréables et réussies, et le doublage est également de qualité, avec quelques voix célèbres qu'on reconnait (je pense au doubleur du héros d'Evangelion ou à celui qui double Spike dans Cowboy Bebop). Il faut aussi signaler que tout est doublé, que ce soit dans les cinématiques ou dans les dialogues ingame, et c'est un effort que j'apprécie.
La durée de vie du jeu est assez bonne. J'ai mis une quinzaine d'heures pour finir le jeu en mode facile une première fois, et il y a bien sur un fort potentiel de rejouabilité, pour se frotter aux autres modes de difficulté et aussi débloquer plusieurs fins (3 principales, avec plusieurs variantes chacune). Il y a aussi d'autres modes de jeu. Le mode Babel pour les gens qui sont chauves (ou qui veulent le devenir à force de s'arracher les cheveux) propose un challenge très relevé, et d'ailleurs pour accéder aux niveaux (inédits) de ce mode, il faudra finir les niveaux du mode normal avec des médailles d'or. Je peux vous garantir que le premier niveau babel à lui seul est déjà plus dur que tout les niveaux que j'ai traversé dans le mode histoire. A noter qu'on peut y jouer en coopération avec un ami (hors ligne). Il y a aussi le mode Colosseum où l'on affronte un ami sur des versions "mini" des stages du mode solo, en deux round gagnants. Ce mode est plutôt sympathique pour l'avoir testé avec un ami, mais il est quand même préférable d'y jouer avec quelqu'un de votre niveau, donc quelqu'un ayant joué au jeu et connaissant les techniques de base, pour y prendre un maximum de plaisir (ceci dit, ca n'a pas empeché mon pote de gagner en me balancant dans le vide!).

 

J'attendais beaucoup de Catherine, et je ne suis pas décu. Bien que je sois passé à coté de nombreux éléments scénaristiques et détails à cause de la langue japonaise, dans laquelle j'ai fait le jeu, je ne regrette pas d'y avoir joué. Ce que j'ai compris de l'histoire m'a plu (et je sens un bon potentiel), et la partie ludique du jeu est vraiment réussie. Ayant vraiment confiance aux talentueux membres d'Atlus, je n'attends que la sortie américaine pour confirmer mes bonnes impressions et vous donner un avis définitif sur l'histoire. Mais en l'état, je peux déjà vous dire que Catherine est un jeu réussi. La réalisation est à la hauteur pour un premier jeu sur console HD et le gameplay est intéressant. Catherine s'annonce définitivement comme l'expérience originale à vivre en 2011 sur consoles, et un jeu avec un style et une ambiance purements "Atlus". Vivement la sortie aux Etats-Unis...